Se savoir aimé et apprécié

Qui que nous soyons, nous avons besoin d’apprendre à aimer et à être aimé. Nous attachons tellement d’importance au regard de l’autre que nous nous en rendons parfois malade. Cette petite bande dessinée sympa est évocatrice. Je vous invite à la lire

1 se savoir aimé

2 se savoir aimé

3 se savoir aimé

 

4 se savoir aimé prison

5 se savoir aimé dépression

 

6 se savoir aimé

7 se savoir aimé pleur

8 se savoir aimé

9 se savoir aimé boire

 

 

 

 

 

10 se savoir aimé drogue

 

 

 

 

 

 

 

 

11 se savoir aimé écoute

12 se savoir aimé

13 se savoir aimé

14 se savoir aimé

 

 

 

 

 

 

15 se savoir aimé

16 se savoir aimé

17 se savoir aimé

 

 

 

 

 

 

 

18 se savoir aimé19 se savoir aimé

20 se savoir aimé

21 se savoir aimé

22 se savoir aimé

 

 

 

 

 

 

 

23 se savoir aimé24 se savoir aimé

25 se savoir aimé26 se savoir aimé

 

 

 

je vous souhaite de le croire, ces quelques textes de la bible vous y aideront certainement

L’Eternel se montre à moi : Je t’aime d’un amour éternel ; C’est pourquoi je te conserve ma bonté. Jérémie 31:3

Si mon père et ma mère m’abandonnaient, toi, seigneur, tu me recueillerais. Ps 27.10

Le seigneur répond : une femme oublie-t-elle l’enfant qu’elle allaite ? Cesse-t-elle d’aimer l’enfant qu’elle a porté ? A supposer qu’elle l’oublie, moi, je ne t’oublie pas Esaie 49.15

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Noyade, sauver son fils ou son copain

Je ne sais plus où j’ai lu ce récit il y a des années déjà. Je le trouve assez particulier pour vous en faire part et ce d’autant plus que c’est une histoire vécue. Dilemme, qui sauver de la noyade, son fils ou le copain de celui-ci ? Et vous que feriez-vous dans une telle situation ?

Ce témoignage se passe dans une église protestante. Après quelques cantiques en ce culte du dimanche soir, avant de prêcher lui-même, le pasteur de l’église présente brièvement un homme âgé présent ce soir-la. Il le présente comme étant l’un de ses amis d’enfance les plus chers et lui laisse la place afin qu’il partage quelques mots à cette assemblée. On aperçut alors un homme assez âgé se lever.

Voici ce qu’il partagea
« Un père, son fils et un ami de ce dernier naviguaient paisiblement sur la côte du pacifique. Brusquement, une tempête violente s’abattit, rendant impossible tout retour vers la cote. Les vagues étaient tellement hautes que toutes les années d’expérience du marin ne suffirent pas pour maintenir la barque en équilibre et la voilà qui se renverse, les précipitant tous dans l’océan déchaîné…  »
Le vieil homme hésita un moment, alors que son regard tombait sur deux adolescents qui, pour la première fois depuis le début du culte, le regardaient fixement, un peu plus intéressés pour comprendre où il voulait en venir. L’homme poursuivit : noyade
 » Saisissant au vol le cordage de secours, le père avait à prendre la décision la plus déchirante de sa vie : A quel enfant devait-il lancer l’autre bout du cordage de secours ?
Il n’avait que quelques secondes pour décider. Le père savait que son fils était un chrétien engagé et il savait aussi que l’ami de son fils ne l’était pas.
Avec une douleur qui n’avait de comparable que la hauteur de ces vagues meurtrières, il lança à son fils : ‘Je t’aime, mon fils’, et lança le cordage à l’ami de son fils, le ramena à la barque qu’il arriva tant bien que mal à retourner. Pendant ce temps, son fils disparaissait dans les profondeurs de l’océan dans la noirceur de la nuit. Son corps n’a jamais été retrouvé. »

Pourquoi une telle décision
En ce moment, les deux adolescents, assis tout droit sur leurs sièges, attendaient anxieusement la suite de cette histoire.
 » Le père, poursuivit-il, savait que son fils serait dans l’éternité avec Jésus et ne pouvait se faire à l’idée que l’ami de son fils puisse passer l’éternité sans Jésus.
Ainsi donc, il sacrifia son fils afin de sauver son ami.
Combien grand peut être l’amour de Dieu pour qu’il ait fait autant pour nous ! Notre père céleste a sacrifié son fils unique afin que nous soyons sauvés. Je vous supplie d’accepter son offre de vous secourir et de saisir ce cordage de secours qu’il vous lance aujourd’hui. »
Sur ce, le vieil homme s’en retourna à sa place, un long silence remplit la salle. Le pasteur de l’église se leva, livra son sermon et fit un appel à la fin pour ceux qui voulaient donner leur cœur à Jésus. Mais personne ne répondit à l’appel.

Véridique ou fabulation
A la fin du service, les deux adolescents se dirigèrent vers le vieil homme: « C’était une belle histoire, signifia poliment l’un d’eux. Mais, je ne pense pas que cela ait été vraiment réaliste de la part du père de sacrifier la vie de son fils unique dans l’espoir que l’autre garçon devienne chrétien ! »
– Bien, vous venez de taper en plein dans le mille, dit le vieil homme, portant son regard sur la vieille bible qu’il avait en mains. Un large sourire se dessina sur sa face étroite et il regarda encore une fois les deux adolescents, avant de lancer :
« Ce n’est sûrement pas réaliste n’est-ce pas ? Mais je me tiens aujourd’hui devant vous pour vous dire que cette histoire me donne un aperçu de comment cela a pu être dur pour Dieu de sacrifier son fils unique Jésus pour moi.
Vous voyez : je suis l’homme de cette histoire et votre pasteur actuel était l’ami de mon fils.  »

Qu’en est-il de vous ?
Prenez 60 secondes à réfléchir, ensuite, si vous le souhaitez, faites tout simplement cette prière :
Ce récit m’a touché et comme cet homme a sacrifié la vie de son fils, je reconnais que tu as sacrifié celle de ton fils, Jésus, pour moi.
Seigneur, je veux accepter ton secours aujourd’hui, j’ouvre mon cœur – entre dans ma vie – et conduis-moi vers toi.

Ce témoignage est aussi sur le site LUEUR

Le SDF et Jésus

Dieu se révèle, comme il l’entend, au cœur simple qui le recherche, quelque ignorant qu’il soit. Ce petit récit pleinement authentique, en donne une nouvelle preuve.

SDF et Jésus

Le vieux Simon, le SDF et Jésus

Un pasteur anglais disait un soir, assez soucieux, au concierge de son église :
– Je suis assez tracassé par le fait que, chaque jour à midi depuis des semaines, un pauvre vieux aux habits râpés, entre dans l’église, où je puis le voir par la fenêtre du presbytère, et va vers le chœur ; il n’y reste que quelques minutes. Cela me paraît mystérieux et je m’inquiète, sachant qu’il y a des objets de valeur dans l’église. J’aimerais que vous puissiez le questionner.

Le lendemain, et plusieurs jours suivants, le concierge vérifia qu’en effet ce pauvre visiteur, sur le coup de midi entrait pour un court moment, puis sortait sans hâte. Il l’accosta enfin :
– Dites donc l’ami, qu’est-ce qui vous prend de venir ainsi à l’église ?
– Je vais prier, dit tranquillement le vieillard.
– Allons donc ! vous ne restez pas assez longtemps pour cela. Vous allez seulement jusqu’à l’autel et vous repartez. Qu’est-ce que cela signifie ?
– C’est exact, répondit le pauvre vieux. Mais, voyez-vous, moi je ne sais pas faire une longue prière ; pourtant je viens chaque jour à midi, et je lui dis tout simplement : « Jésus… c’est Simon ! »
Puis j’attends une minute et je m’en retourne. C’est une petite prière, mais je crois, je réalise qu’il m’entend.

Peu après, le pauvre vieux Simon fut renversé par un camion, on le transporta à l’hôpital où il dut rester pendant que se guérissait sa jambe cassée.
La salle où il était soigné donnait depuis longtemps beaucoup de peine à l’infirmière qui l’avait en charge.
Plusieurs malades étaient grincheux et irrités, d’autres murmuraient du matin au soir. Tout effort en vue d’améliorer un tel état d’esprit était vain.
Pourtant, au bout de peu de temps, les choses changèrent.
Les murmures furent moins amers, puis cédèrent la place au contentement.
L’infirmière, entendant un jour un joyeux éclat de rire, demanda :
– Qu’est-ce qui vous arrive à tous ? vous êtes maintenant des malades pleins de bonne humeur. Où s’en sont allés vos plaintes et vos gémissements qui me fatiguaient tant ?
– Oh ! c’est le vieux Simon ! répondit l’un d’eux. Il est toujours si heureux, sans jamais se plaindre ! Pourtant, nous savons qu’il souffre beaucoup. Il nous a fait honte !

L’infirmière se dirige vers le lit de Simon :
– Alors, lui dit-elle, vous avez fait ici du bon travail, vous avez fait envie à tous puisque, dit-on, vous êtes toujours heureux !
– Comment ne le serais-je pas ? répondit-il. C’est grâce à mon visiteur, lui me rend heureux, un jour après l’autre.
– Votre visiteur ? reprit-elle surprise. Quand donc vient-il ?
– Tous les jours à midi, répond-il dans un élan joyeux. Il se tient là, au pied de mon lit. Je le vois. Il me dit : Simon… c’est Jésus !

Heureux les pauvres en esprit,
car le royaume des cieux est à eux.
Heureux les affligés, car ils seront consolés!
Evangile de Matthieu 5.3-4

Source « mission des traités de Dijon »

La colère, péché ou affirmation de soi ?

« La colère, péché capital pour la Bible, affirmation de soi pour les psys » ainsi titrait le magazine de France TGV en 99. C’est en retrouvant ce mag que j’ai pensé éditer ici une prédication apportée à l’Eglise Protestante Baptiste du Colombier sur le sujet de cette émotion… qui atteint tout le monde.

Grands et petits péchés ?
Je dois dire que ce qui m’a interpellé, c’est l’affirmation « péché capital pour la Bible ! » Ha bon, y aurait-il des péchés capitaux… et donc d’autres moindres ? La Bible fait-elle vraiment une différenciation si nette, Dieu peut-il alors accepter <les petits péchés> mais pas les grands ? Est-ce lui ou la religion des hommes qui fit une différenciation ?…
C’est à réfléchir mais ce n’est pas le sujet de cet article.

colère je sors de mes gondsPiégé par certaines traductions
Certains traducteurs de la Bible trouvaient que la traduction littérale n’était peut-être pas « religieusement correcte », ce qui fait que la plupart des écrits font dire à l’apôtre Paul dans sa lettre aux Ephésiens « si vous vous mettez en colère, ne péchez point que le soleil ne se couche pas sur votre colère et ne donnez pas accès au diable ». SI vous vous mettez en colère… mais tout le monde se met en colère. Quel est le problème alors, celui de ne pas se coucher avec la colère ? Nous verrons cette notion plus loin.
D’autres traductions sont entre deux : « si vous vous mettez en colère / quand vous vous mettez en colère / si vous vous emportez / Etes-vous en colère ? » Les soulignés ne sont pas encore à la hauteur de la traduction littérale !
Alors que d’autres sont bien plus explicites et traduisent plus brutalement : « emportez-vous / mettez-vous en colère »

Le mag France TGV n’a pas raison en tout
Le mag a en partie tort dans son allégation en spécifiant que se mettre en colère est un péché. Dieu nous ayant crée à son image, il ne nous a pas crée sans émotions puisque lui-même en démontre. Dans celles-ci, il y a une part de colère. Ce n’est pas l’émotion en elle-même qui pose un problème mais la manière de la gérer. Vous pouvez lire l’article ici qui donne par ailleurs de très bons conseils

Qu’est-ce que la colère
Selon le Larousse c’est un « état violent et passager résultant du sentiment d’avoir été agressé ou offensé et qui se traduit par une réaction agressive »
Dans les textes bibliques hébreux et grecs nous retrouvons des termes très intéressants comme : S’irriter – être fâché – souffle – narine/nez, (moutarde me monte au nez), fureur/furieux – violent – chaleur (Exode 4.14 l’Eternel s’enflamme de colère),…
Mais ces termes ne seraient pas complets si d’autres notions ne les complétaient pas comme : indignation – insolence – exaspération – se ronger – être courroucé – se mettre en rage – irritation – poison – duel – jalousie
Cela dit, il nous faut dissocier la colère ponctuelle, passagère d’un caractère colérique, qui là est un péché.

L’Eternel – Jésus – en colère
Dieu ne peut pécher et pourtant la Bible nous apprend qu’il s’est mis en colère. Pourquoi, pour quelles raisons ?
Parce que son peuple l’offense, les hommes lui font mal par leurs actions, leurs propos, leurs péchés, leur rejet…
Nous blessons Dieu par nos attitudes comme l’a fait le peuple d’Israël qui, sortit miraculeusement de l’esclavage en Egypte, à peine arrivé dans le désert se fait un veau d’or et proclame « c’est lui notre Dieu qui nous a fait sortir d’Egypte ». Aimer ce peuple, se mettre en 4 pour lui, le sortir de sa condition minable… et se voir être comparé à une vache sans émotions, soit-elle en or, c’est offensant et à de quoi révolter.
Dans le Psaume 78, Dieu fait des reproches au peuple qu’il s’est choisi :
« Génération indocile et rebelle, inconstant, infidèle – s’ils priaient s’était pour le tromper – à nouveau ils mettaient Dieu au défi, ils attristaient le Saint d’Israël »
Dieu n’a-t-il pas le droit de « pousser un coup de colère ? » Pourtant, il est lent à la colère nous dit de nombreux textes bibliques
Par notre péché, par notre révolte, par certaines de nos attitudes, nous offensons Dieu, nous le blessons

marchands-du-TempleLa colère de Jésus chassant les vendeurs du temple est connue de tous (évangile de Marc, ch 11). Mais pourquoi donc est-il en colère ? Ce n’est pas à cause du fait qu’il y avait des vendeurs ou des bureaux de change, très pratiques pour les pèlerins qui venaient de plusieurs pays. Ils trouvaient sur place ce dont ils avaient besoin. Le problème était ailleurs, ceux qui vendaient et échangeaient « profitaient et volaient » ces pèlerins. Honte à eux mais pire encore, en agissant ainsi, ils écornaient, entachaient la réputation même de Dieu le Père, celui qui voulait accueillir avec amour et respect tous les hommes d’où qu’ils viennent. Ce temple avait pour rôle la prière et la miséricorde pour tous et voilà que des juifs, sensés représenter le Dieu des juifs, créateur de l’univers et Père, escroquaient ceux qui venaient rencontrer ce Dieu à Jérusalem. Alors oui, Jésus a raison de se mettre en colère contre ceux qui mettent à mal la réputation du Père céleste !

Et nous alors ?
C’est la même chose. Lorsque l’on nous fait du mal, lorsque l’on nous trahit, lorsque l’on nous offense, nous avons aussi le droit de nous mettre en colère. Quel enfant, quelle femme n’aurait pas le droit d’être offensé, en colère, dans une rage inexprimable pour avoir vécu l’inceste ou le viol ?

Stop au harcèlementSauf erreur, c’est une jeune nantaise Laura, qui a créé une association et fait ce dessin pour t-shirt, sac à main en toile,…Ca fait pas très politiquement correct de mettre celui-ci sur le site d’un pasteur mais le harcèlement est tellement courant – et déplacé – qu’il n’y a aucune raison qu’elles se taisent, qu’elles acceptent sans rien dire !!!

Comment ne pas être en colère envers le chauffard ivre qui tue sur la route
Que dire des blessures affectives occasionnées suite à un adultère
Impossible de mettre toute une liste, on en oublierait de toute façon !!!!

La colère veut dire STOP
Devrions-nous réprimer notre colère parce nous sommes chrétiens (ou non) ?
Je ne le pense pas, au contraire et sans vouloir faire de la psycho, il est souhaitable que cette colère s’exprime. Comme l’exprime si bien l’article du TGV, elle veut dire HALTE-LA, ça suffit, pas plus loin ! Elle nous permet de poser des limites. Ne pas répondre par la colère est un manque d’estime de soi dit encore l’article. Donc, y compris dans l’église, il faut savoir se mettre en colère lorsque les autres dépassent les bornes de l’acceptable. L’apôtre Paul ne dit pas autre chose !

     Bonne et mauvaise colère
L’article se poursuit : Cette émotion est pourtant indispensable. Réprimée, elle transforme l’existence en véritable drame. Insultés, bafoués ou humilies, certains ne se fâchent jamais. Au fond, ces « toujours gentils » se détestent car, de peur de déplaire, ils finissent par développer une personnalité en contradiction totale avec ce qu’ils sont réellement et de poursuivre un coup de gueule occasionnel permet de s’affirmer, de mettre les pendules à l’heure, de montrer que nous sommes consistants, qu’il faut tenir compte de nous et ne pas nous oublier. La colère permet de préserver la tranquillité et de couper la route à toute culpabilité
Il est bon de se mettre en colère lorsque nous sommes offensés et blessés nous appellerons cela « la bonne colère »
Maintenant il y en a aussi une « mauvaise colère », des personnes qui hurlent pour un rien, qui sont susceptibles au possible, qui n’arrivent pas à maîtriser leur colère, qui sont « des colériques » notoires qui cherchent à faire peur et en jouent.
Aumônier protestant en prison durant 24 ans, j’en ai rencontré un bon nombre ! Certains tuent de colère. Dans la région parisienne, un homme a tué son coiffeur trouvant que sa coupe était mal faite, un autre tue l’automobiliste qui ne roulait pas assez vite devant lui,…

Pleine de bon sens, la revue citée s’exprime ainsi : « la seule manière de ne pas sombrer dans la colère, c’est de ne pas y prendre goût – s’énerver est un signe de bonne santé, encore faut-il la ‘consommer’ avec modération – Convaincu d’être incompris, le coléreux condamne tout et tout le monde »

Quel rapport entre la colère et le péché ?
La traduction littérale du grec dit ceci « mettez-vous en colère mais ne péchez pas, que le soleil ne pas se couche sur votre irritation »
Le péché dont il est question, c’est de ne pas vouloir atténuer sa colère, c’est de lui laisser libre cours, voire de la nourrir jusqu’à ce qu’elle devienne amertume puis rancune puis haine.
Le « soleil qui se couche » donne une notion de temps au-delà duquel la colère devient « péché ». Cela n’est pas à prendre dans un sens littéral, que si on vous a offensé à 22h00 et ne faut plus que vous soyez en colère pour le coucher à 23h00. Non, toutefois il faut arrêter de nourrir la colère et de l’entretenir.

Excellent Top 10 de l’engueulade productive du mag TGV, à consommer sans modération
Ce qu’il faut faire
1. Passer sous silence les accrocs mineurs et s’expliquer sur les choses importantes
2. Constater son sentiment sans accuser l’autre
3. Exprimer son grief en favorisant la réconciliation plutôt que la vengeance
4. Se fixer une limite qui est l’intégrité de l’autre
5. Admettre sa part de responsabilité avant de pointer celle de l’autre

Ce qu’il ne faut pas faire
6. S’il y a frustration, ne pas retarder l’affrontement, sous peine d’accroître le ressentiment
7. Ne pas réagir de façon exacerbée à un simple incident
8. Ne pas partir du principe que l’autre a toujours tort
9. Ne pas faire de grands gestes en criant, cela énerve plus encore
10. Ne pas bouder, mais pardonner

Vu ailleurs et dit un peu autrement
– Nommer ce qui a été touché et ne pas attaquer la personne parce que, finalement, ce n’est pas la personne – ou très rarement – qui vous a blessé, mais son propos. Attaquer les valeurs de l’autre n’atténuera en rien votre souffrance et de plus, vous aller créer un second conflit qui est hors sujet. C’est ainsi qu’on se noie très facilement et très rapidement dans des situations conflictuelles insolubles, car on a perdu de vue l’origine du problème. Donc, gagnez du temps et conservez votre énergie en nommant le propos qui vous a heurté et demandez des explications par exemple, ce que l’on attendait de vous en y apportant, au besoin, des éclaircissements sur vos capacités.

– Faire l’effort de se souvenir de la première fois où on a ressenti ce type de violente émotion pour mieux réfléchir à nos priorités du moment, et surtout faire cet effort-là quand la colère nous submerge trop souvent. Cette colère, si elle devient régulière, si elle est réactivée sans arrêt, c’est qu’elle a une origine qui n’est pas réglée… Elle n’est plus forcément en lien avec la ou les situations réellement vécues. Un travail thérapeutique en ce sens peut-être une aide précieuse.
– Anticipez en informant, car ne rien dire ne peut qu’alimenter du ressentiment et des situations à risques si votre entourage n’est pas au courant de vos valeurs. Informer c’est diminuer les causes de colère.
– Contrôler sa colère ce n’est pas la déplacer ! Soyez au clair avec vous-même. Ne vous vengez pas à côté du sujet en cassant des biens ou en vous en prenant aux autres… Ils n’y sont pour rien !
– Ecouter le point de vue de l’autre. Lui aussi à des valeurs. Peut-être même identiques aux vôtres mais articulées différemment
– Sortez si vous sentez que la moutarde vous monte au nez… Sortez et marchez, courez, respirez… Interrompez la discussion et reprenez là le lendemain si possible. La nuit porte conseil !
– Enfin, acceptez d’être en colère et concentrez-vous sur les raisons de cette dernière. Ne la réprimez surtout pas, vous n’en serez que plus juste avec tout le monde, et cela vous permettra de tourner la page sans trop de difficulté !

Colère et pardon
Je vais préparer une autre réflexion sur le pardon, je vais en parler brièvement ici.
Le même apôtre Paul dit dans sa lettre destinée aux romains « ne répondez jamais au mal par le mal » (12.17)
Lorsque quelqu’un nous a blessés si profondément, le pardon n’est pas aisé. Ni l’offenseur, ni même l’église, n’a pas le droit de l’exiger de quiconque.
Le « tu dois pardonner » n’est pas productif, même s’il est vrai que c’est le pardon qui est la source même de la libération que nous avons nous-mêmes besoin.
J’y reviendrais ailleurs, la notion du pardon n’est pas seulement une notion « religieuse », c’est une notion psychologique de plus en plus plébiscitée par les psys.

poubellePour terminer cette courte réflexion, qui pourrait devenir un livre, je me rappelle de l’expérience de mon épouse dont je vous invite à suivre l’exemple
Blessée par les propos de quelqu’un, elle lui a écrit un courrier dans lequel toute sa rage, toute son amertume, sa déception,… était lisible noir sur blanc. Une fois terminé, soulagée, elle a chiffonné celui-ci et l’a mis à la poubelle. Ho que ça lui a fait du bien !Emotions au scanner

Nos émotions, y compris la colère, sont bien visibles au scanner
J’ai aperçu cette semaine dans un zapping télé cette intéressante étude des scans de nos diverses émotions que je vous invite aussi à la lire.

Un homme sensé maîtrise sa colère,
il met son point d’honneur à oublier les torts subis.
La Bible, livre des Proverbes 19.11