Le SDF et Jésus

Dieu se révèle, comme il l’entend, au cœur simple qui le recherche, quelque ignorant qu’il soit. Ce petit récit pleinement authentique, en donne une nouvelle preuve.

SDF et Jésus

Le vieux Simon, le SDF et Jésus

Un pasteur anglais disait un soir, assez soucieux, au concierge de son église :
– Je suis assez tracassé par le fait que, chaque jour à midi depuis des semaines, un pauvre vieux aux habits râpés, entre dans l’église, où je puis le voir par la fenêtre du presbytère, et va vers le chœur ; il n’y reste que quelques minutes. Cela me paraît mystérieux et je m’inquiète, sachant qu’il y a des objets de valeur dans l’église. J’aimerais que vous puissiez le questionner.

Le lendemain, et plusieurs jours suivants, le concierge vérifia qu’en effet ce pauvre visiteur, sur le coup de midi entrait pour un court moment, puis sortait sans hâte. Il l’accosta enfin :
– Dites donc l’ami, qu’est-ce qui vous prend de venir ainsi à l’église ?
– Je vais prier, dit tranquillement le vieillard.
– Allons donc ! vous ne restez pas assez longtemps pour cela. Vous allez seulement jusqu’à l’autel et vous repartez. Qu’est-ce que cela signifie ?
– C’est exact, répondit le pauvre vieux. Mais, voyez-vous, moi je ne sais pas faire une longue prière ; pourtant je viens chaque jour à midi, et je lui dis tout simplement : « Jésus… c’est Simon ! »
Puis j’attends une minute et je m’en retourne. C’est une petite prière, mais je crois, je réalise qu’il m’entend.

Peu après, le pauvre vieux Simon fut renversé par un camion, on le transporta à l’hôpital où il dut rester pendant que se guérissait sa jambe cassée.
La salle où il était soigné donnait depuis longtemps beaucoup de peine à l’infirmière qui l’avait en charge.
Plusieurs malades étaient grincheux et irrités, d’autres murmuraient du matin au soir. Tout effort en vue d’améliorer un tel état d’esprit était vain.
Pourtant, au bout de peu de temps, les choses changèrent.
Les murmures furent moins amers, puis cédèrent la place au contentement.
L’infirmière, entendant un jour un joyeux éclat de rire, demanda :
– Qu’est-ce qui vous arrive à tous ? vous êtes maintenant des malades pleins de bonne humeur. Où s’en sont allés vos plaintes et vos gémissements qui me fatiguaient tant ?
– Oh ! c’est le vieux Simon ! répondit l’un d’eux. Il est toujours si heureux, sans jamais se plaindre ! Pourtant, nous savons qu’il souffre beaucoup. Il nous a fait honte !

L’infirmière se dirige vers le lit de Simon :
– Alors, lui dit-elle, vous avez fait ici du bon travail, vous avez fait envie à tous puisque, dit-on, vous êtes toujours heureux !
– Comment ne le serais-je pas ? répondit-il. C’est grâce à mon visiteur, lui me rend heureux, un jour après l’autre.
– Votre visiteur ? reprit-elle surprise. Quand donc vient-il ?
– Tous les jours à midi, répond-il dans un élan joyeux. Il se tient là, au pied de mon lit. Je le vois. Il me dit : Simon… c’est Jésus !

Heureux les pauvres en esprit,
car le royaume des cieux est à eux.
Heureux les affligés, car ils seront consolés!
Evangile de Matthieu 5.3-4

Source « mission des traités de Dijon »

Chez les pygmées

Ce fut une expérience très riche que d’aller visiter des pygmées dans 2 camps différents

A l’occasion d’un voyage au Cameroun afin de donner 2 semaines de cours, l’une à Yaoundé l’autre à Kribi, le pasteur responsable de l’église qui m’accueillait, connaissant mon cœur pour l’action relationnelle et sociale m’a proposé d’aller visiter les pygmées. Nous avons fait 2 voyages très longs et parfois périlleux en moto, sur des pistes africaines.

Visite d’un campement sur la route P8

Après des heures de moto, il faut réussir à trouver le campement qui change de lieu au gré des saisons, des cueillettes, du gibier, de la pêche,…

 Quelques kilomètres plus tard, nous trouvons enfin le campement

Echanges sympathiques et conviviaux accompagnés de chants, de témoignages et d’enseignements bibliques

 

Don de sac de sel, indispensable car en foret cette denrée fait grandement défaut

 

Sur le chemin du retour,nous nous arrêtons dans une famille afin de nous abriter de la pluie qui tombe en trombe

Plus loin encore, nous nous arrêtons devant une petite église sortie de nul part en pleine foret tropicale. Celui qui garde, entretien cet endroit est plein de foi… bien qu’aveugle.

Vraiment un privilège que d’aller visiter ces personnes

nos amis pygmées sont très très loin du dispensaire le plus proche, nous leur avons donc fourni des médicaments, vaccins anti-poison de vipères et bien d’autres choses servant pour des premiers secours

 

 

Ces pygmées, mes frères !

L’article est complémentaire au précédent et a beaucoup de similitudes toutefois, plus proche « de la civilisation », ce campement semble plus démuni encore !

Les amis sont rassemblés pour un temps d’écoute, de partage, de témoignage, d’édification biblique

 

Don de sel

Moment inoubliable avec ces hommes, femmes, enfants qui sont mes frères, les vôtres aussi peut-être, non ?

 

 

Un noël à La Fraternité

Vivre seul c’est déjà difficile, le soir de noël c’est insupportable

Cet article est en cours de construction, il sera notamment question de l’action de solidaire  « Ne restez pas seul à noël » initiée par le pasteur Bernard Delépine. C’est à la prison, en tant qu’aumônier protestant, qu’il s’est rendu compte que pour beaucoup, cette soirée/nuit était la pire de l’année pour de nombreuses personnes.

En attendant plus de matière, vous pouvez lire un des multiples article de presse parus à l’occasion en cliquant sur >  Ne restez pas seul à noël

ou celui-ci « La fraternité pour adoucir la solitude à noel »

 

 

 

 

La Fraternité à Angers

La FRATERNITE est une association sociale, fondée à Angers en 1983 par le pasteur Bernard Delépine

Vous trouverez ci-dessous un bref historique. En cliquant sur >  Fraternité  vous aurez les coordonnées et d’autres infos en attendant un peu plus de détails et une mise à jour sur cette association.

 

 

Historique

C’est le pasteur Bernard Delépine qui a fondé cette association.
Il accueillait au sein de sa famille des personnes en difficulté. Ce fut notamment le cas d’un homme qui avait divorcé, fait plusieurs années de prison et qui se trouvait seul à l’hôpital sans savoir où aller.
Cet homme avait aussi un très gros problème d’alcoolisme. Il est resté dans cette famille de 3 enfants à l’époque, durant 13 mois.
Comme il devait reprendre son autonomie, La Fraternité fut fondée afin de pouvoir louer un appartement dans lequel il s’est installé. C’était en 1983 !

D’autres appartements ont été loués, l’un pour des hommes – l’autre pour des femmes mais au bout de 3-4 ans, les circonstances ont fait que nous avons arrêté ce type de location. L’association est donc restée en sommeil durant quelques années.

L’action sociale se poursuivait tout de même dans plusieurs familles et notamment celle de Claudine et Jean-Luc Mercereau de Gennes.
La maison du pasteur ne désemplissait pas, voyant quelquefois jusqu’à 3 personnes accueillies en même temps : toxicomanes, sortants de prison, alcooliques, problèmes de dépression ou problèmes psychiques, …..
L’accueil le plus médiatique fut la demande de libération anticipée pour un détenu qui se mourait du SIDA.
Le pasteur, aumônier à la Maison d’arrêt d’Angers avait sollicité auprès du Ministère de la Justice, une grâce médicale. C’est finalement le Président de la République qui ordonna sa libération afin qu’il décède dans la famille pastorale plutôt qu’en prison !

La Fraternité a trouvé un nouvel élan à partir de l’année 1991. Une jeune retraitée au nom sympathique de « Tante Yvonne » a commencé la distribution de gâteaux, café et autres boissons dans les rues pour les SDF. Le but était d’entrer en contact avec eux et de répondre autant que possible à leur besoin, de parler avec eux afin de les sortir de leur marginalité.
Quelques 300 cafés étaient distribués sur une semaine.
Aujourd’hui, faute de personnes disponibles, la distribution s’est arrêtée. Nous espérons qu’elle reprendra à partir de l’automne prochain.

S’en est suivi la récupération et la distribution de vêtements. Dans les premières années, ces derniers étaient envoyés en Afrique.
Couvertures et vêtements chauds pour l’hiver des SDF, d’autres pour des mères célibataires ou familles en grande précarité, certains ont été envoyés dans les pays de l’Est comme la Pologne et la Bulgarie ….

Puis La Fraternité a eu le souci de nourrir ceux qui étaient les plus défavorisés. Une distribution alimentaire a donc vu le jour.

Ont suivi des bilans de santé fait par l’IRSA, organisme qui venait faire les prises de sang sur place. La restructuration de ce service et la nouvelle loi permettent maintenant aux personnes les plus défavorisées d’avoir la gratuité de soins (CMU).

Une coiffeuse sans travail a coupé assez régulièrement les cheveux des personnes venant aux diverses distributions. En effet pour se présenter devant un employeur ou tout bonnement pour mieux se regarder devant un miroir, c’est très important.
Ce service existe toujours mais moins régulièrement.

Devant le dénuement de certaines familles, nous avons commencé à récupérer des meubles et des appareils électroménagers pour les rétrocéder pour un prix symbolique !

Vous trouverez plus de détails de chacun de ces services sous la rubrique « Activités ».

Colis alimentaires pour Etudiants

Certains étudiants ne mangent pas à leur faim. A Angers, un pasteur a mis en place une distribution alimentaire Croq Etudiants

En attente d’un article plus fourni, vous êtes invité à cliquer sur Croq’Etudiants afin de voir un des articles de presse

 

Angers : Distribution de colis alimentaires pour les étudiants dans le besoin

– Les colis sont facturés 1 €

Pour la seconde année consécutive, l’opération baptisée ‘Croq’étudiants’ a été reconduite. En effet, les membres de la Fraternité, une association de l’église protestante baptiste d’Angers, ont repris la distribution de colis alimentaires pour les étudiants dans le besoin. Les colis contiennent des pâtes, du riz, des conserves, des produits laitiers, des viandes et poissons surgelés, selon les arrivages.« Nous assurons un dépannage et non pas la nourriture pour la semaine. Il s’agit d’un soutien », précise l’association. Le colis est d’ailleurs facturé 1 €. « C’est une question d’amour-propre, de dignité. Nous ne voulons pas d’un regard de personne assistée… », explique-t-elle. « L’an dernier, nous en avions plus d’une vingtaine. Cette année, nous devrions franchir la barre des cinquante. »Par ailleurs, la Fraternité cherche à établir des partenariats, pour pouvoir distribuer des tickets de Resto U, des produits d’hygiène, voire des places de cinéma ou de concert. « Il n’y a pas que l’alimentaire. Il faut aussi qu’ils puissent un peu profiter de la vie ! », souligne-t-elle.Source : Ouest France 

france soir copie

Faculté – Les étudiants ne mangent pas à leur faim
Une association distribue des colis alimentaires
Une association de l’Eglise protestante baptiste d’Angers, membre de la Banque alimentaire, distribue une fois par semaine des colis alimentaires à des étudiants dans le besoin.
Depuis la mi-décembre, les bénévoles de l’association la Fraternité œuvrent à la distribution de colis alimentaires à destination d’étudiants angevins. Ils sont des dizaines à profiter toutes les semaines de cette aide symboliquement, vendue 1 euro. A l’origine, l’association distribuait des denrées alimentaires à des familles en grande difficulté, mais « quelques étudiants venaient, d’où l’idée d’organiser une distribution spécialement pour eux », nous précise Priscille Soulard, vice-présidente de l’association.
« Trouver des partenariats »
La remise des colis, appelés « Croq’étudiant », a lieu tous les mardis en fin d’après-midi et en début de soirée, une fois les cours finis. « On distribue des denrées alimentaires que nous fournit la Banque alimentaire, mais aussi des légumes que nous donnent des particuliers. On essaie de trouver des partenariats pour obtenir des produits domestiques, des places de concert ou de cinéma », indique Priscille Soullard. La distribution se terminera au mois de juin, à la fin du cursus universitaire, avant de reprendre en septembre. Les assistantes sociales des universités jouent un rôle important dans cette organisation. Ce sont elles qui valident les dossiers des demandeurs avant de les aiguiller. Des demandeurs qui sont pour la majorité des étudiants étrangers, pris de cours par le prix de la nourriture en France. Les bourses universitaires qu’ils perçoivent ne leur permettant plus de se nourrir correctement.
Edition France Soir du mercredi 30 janvier 2008 n°19708 page 12

Article France soir Emmanuel Pey, le mercredi 30 janvier 2008 à 04:00

 

 

 

 

 

 

Adoucir la solitude

« Pour qui est-ce que je compte vraiment ? » est une question qui se pose souvent. La solitude est un mal qui mine de l’intérieur !

Cet article sera bientôt prêt, dans l’attente, vous pouvez consulter un article paru dans Ouest France >  ADOUCIR