Aimez-vous les surprises… les bonnes surprises ? Il y a bien longtemps déjà, j’entendais un pasteur dire à quelqu’un, comme pour l’encourager : « Dieu a des surprises pour toi. Ne sois pas inquiet, car ce sont de bonnes surprises ! »
Je ne sais pas si la précision était utile, mais, à y réfléchir, nous avons tous vécu de mauvaises surprises. Là, il semblait que le Seigneur voulait apporter des surprises, accorder des choses qui n’étaient pas prévues, pas envisagées, peut-être pas même imaginées ou attendues.
Vraiment improbable !
Ce fut aussi une surprise pour Marthe et Marie que la résurrection de leur frère Lazare*. Les deux sœurs ne pouvaient même pas l’imaginer. Quand Jésus lui parle de résurrection, Marthe dit savoir que celle-ci est prévue «théologiquement» pour l’éternité. Mais lorsqu’il ordonne d’enlever la pierre de devant la tombe, elle lui dit en quelque sorte que ce n’est pas une très bonne idée… car il sent déjà !
Jésus ne se laisse pas démonter par l’incrédulité ambiante : il ordonne à Lazare de sortir, ce que fit ce dernier. Il y avait de quoi être bouleversé !
Quelqu’un disait : « Les surprises de Dieu, ce sont les bonnes choses qui sortent des cadres définis. »
Voulons-nous que le Seigneur nous fasse de bonnes surprises ? Soyons alors assez ouverts pour reconnaître puis accepter ces bonnes choses qui sortent du cadre de nos conceptions ou de nos préjugés.
Texte de B. Delépine dans le calendrier Méditation Quotidienne du 05 octobre 2015
* Evangile de Jean, plusieurs versets du chapitre 11 et 12
Un homme appelé Lazare tomba malade. Il habitait Béthanie, le village où vivaient Marie et sa sœur Marthe. Les deux sœurs envoyèrent quelqu’un dire à Jésus : seigneur, ton ami est malade. Lorsque Jésus apprit cette nouvelle, il dit : la maladie de Lazare… doit servir à montrer la puissance glorieuse de Dieu et à manifester ainsi la gloire du fils de Dieu. Jésus aimait Marthe et sa sœur, ainsi que Lazare. Mais Jésus resta encore deux jours à l’endroit où il se trouvait avant de se rendre à Béthanie.
Marthe dit à Jésus : seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort, mais je sais que même maintenant Dieu te donnera tout ce que tu lui demanderas. Jésus lui dit : ton frère se relèvera de la mort. Marthe répondit : je sais qu’il se relèvera lors de la résurrection des morts, au dernier jour.
Enlevez la pierre (du tombeau), dit Jésus. Marthe, la sœur du mort, lui dit : seigneur, il doit sentir mauvais, car il y a déjà quatre jours qu’il est ici. Jésus lui répondit : ne te l’ai-je pas dit ? Si tu crois, tu verras la gloire de Dieu. On enleva donc la pierre. Jésus cria très fort : Lazare, sors de là !
Le mort sortit, les pieds et les mains entourés de bandes et le visage enveloppé d’un linge. Jésus dit alors : Déliez-le et laissez-le aller.
Six jours avant la Pâque, Jésus se rendit à Béthanie, où vivait Lazare, l’homme qu’il avait ramené d’entre les morts. Là, on lui offrit un repas, servi par Marthe. Lazare était un de ceux qui se trouvaient à table avec Jésus.