La Fraternité à Angers

La FRATERNITE est une association sociale, fondée à Angers en 1983 par le pasteur Bernard Delépine

Vous trouverez ci-dessous un bref historique. En cliquant sur >  Fraternité  vous aurez les coordonnées et d’autres infos en attendant un peu plus de détails et une mise à jour sur cette association.

 

 

Historique

C’est le pasteur Bernard Delépine qui a fondé cette association.
Il accueillait au sein de sa famille des personnes en difficulté. Ce fut notamment le cas d’un homme qui avait divorcé, fait plusieurs années de prison et qui se trouvait seul à l’hôpital sans savoir où aller.
Cet homme avait aussi un très gros problème d’alcoolisme. Il est resté dans cette famille de 3 enfants à l’époque, durant 13 mois.
Comme il devait reprendre son autonomie, La Fraternité fut fondée afin de pouvoir louer un appartement dans lequel il s’est installé. C’était en 1983 !

D’autres appartements ont été loués, l’un pour des hommes – l’autre pour des femmes mais au bout de 3-4 ans, les circonstances ont fait que nous avons arrêté ce type de location. L’association est donc restée en sommeil durant quelques années.

L’action sociale se poursuivait tout de même dans plusieurs familles et notamment celle de Claudine et Jean-Luc Mercereau de Gennes.
La maison du pasteur ne désemplissait pas, voyant quelquefois jusqu’à 3 personnes accueillies en même temps : toxicomanes, sortants de prison, alcooliques, problèmes de dépression ou problèmes psychiques, …..
L’accueil le plus médiatique fut la demande de libération anticipée pour un détenu qui se mourait du SIDA.
Le pasteur, aumônier à la Maison d’arrêt d’Angers avait sollicité auprès du Ministère de la Justice, une grâce médicale. C’est finalement le Président de la République qui ordonna sa libération afin qu’il décède dans la famille pastorale plutôt qu’en prison !

La Fraternité a trouvé un nouvel élan à partir de l’année 1991. Une jeune retraitée au nom sympathique de « Tante Yvonne » a commencé la distribution de gâteaux, café et autres boissons dans les rues pour les SDF. Le but était d’entrer en contact avec eux et de répondre autant que possible à leur besoin, de parler avec eux afin de les sortir de leur marginalité.
Quelques 300 cafés étaient distribués sur une semaine.
Aujourd’hui, faute de personnes disponibles, la distribution s’est arrêtée. Nous espérons qu’elle reprendra à partir de l’automne prochain.

S’en est suivi la récupération et la distribution de vêtements. Dans les premières années, ces derniers étaient envoyés en Afrique.
Couvertures et vêtements chauds pour l’hiver des SDF, d’autres pour des mères célibataires ou familles en grande précarité, certains ont été envoyés dans les pays de l’Est comme la Pologne et la Bulgarie ….

Puis La Fraternité a eu le souci de nourrir ceux qui étaient les plus défavorisés. Une distribution alimentaire a donc vu le jour.

Ont suivi des bilans de santé fait par l’IRSA, organisme qui venait faire les prises de sang sur place. La restructuration de ce service et la nouvelle loi permettent maintenant aux personnes les plus défavorisées d’avoir la gratuité de soins (CMU).

Une coiffeuse sans travail a coupé assez régulièrement les cheveux des personnes venant aux diverses distributions. En effet pour se présenter devant un employeur ou tout bonnement pour mieux se regarder devant un miroir, c’est très important.
Ce service existe toujours mais moins régulièrement.

Devant le dénuement de certaines familles, nous avons commencé à récupérer des meubles et des appareils électroménagers pour les rétrocéder pour un prix symbolique !

Vous trouverez plus de détails de chacun de ces services sous la rubrique « Activités ».

But

Ce site est celui de Bernard Delépine, pasteur-fondateur d’églises ; d’actions sociales ; aumônier protestant en milieu carcéral, de la santé physique et mentale, aux Armées ; … pour ne citer que ces quelques aspects de ses engagements.

Le but principal de ce site n’est pas la mise en avant d’une personne mais d’ENCOURAGER toutes celles qui viendront lire les diverses rubriques.

L’idée du site est de présenter un itinéraire particulier, des résiliences concrétisées, des facettes très diverses de la vie humaine,…

 

POUR QUI ?

Ce site est destiné à « monsieur, madame, mademoiselle tout le monde », chacun – croyant ou non – pourra y trouver matière à réflexion.En effet, Bernard a le regard et le cœur tournés vers chacun.

Le statut social importe guère, il se sent à l’aise avec le SDF, le détenu, le laisser pour compte comme il l’est avec le Ministre, le Préfet, le Maire. Pour lui, avant le statut social, la personne reste une personne…

Qu’importe si la personne est religieuse et de quelle religion,qu’importe si elle est athée ou agnostique. Il a été vers chacun, dans les rues, dans les prisons, à l’hôpital ou ailleurs… Pour lui, avant son mode de pensée, une personne reste une personne…

La différence de culture est une richesse si nous ne sommes pas enfermés dans la nôtre, ainsi il s’est senti à l’aise dans la brousse, en Afrique comme en Guyane. Lorsqu’il demande à une personne d’où elle vient, c’est le plus souvent pour être enrichi de sa culture, de son vécu ailleurs car avant sa culture, une personne reste une personne, une personne intéressante !

… Une personne avec ses joies, ses souffrances, son parcours, ses émotions, ses traumatismes, ses doutes, sa fragilité, ses carences, voire sa vanité. Qui peut prétendre être un surhomme ou une sur-femme ? On peut avoir un statut social et professionnel très élevé, bien en vue, avoir des moyens financiers considérables, on reste néanmoins une personne vulnérable… comme tout à chacun ! A l’opposé, celui qui a l’impression d’être « tombé si bas qu’il a atteint le fond de la déchéance et du rejet », reste qu’il a encore de la valeur, digne d’être aimé et apprécié !

 

Pour-quoi

Il y a une telle différence entre le « pourquoi » et le « pour-quoi ». Si le premier est une interrogation qui suscite une réponse – que l’on ne reçoit pas toujours et parfois jamais – le second a une connotation plus particulière dans le style « qu’est-ce que je vais bien pouvoir tirer comme enseignement pour ma vie ou celle des autres au travers de ce que je vois, j’entends, je ressens, je fais, je vis… Comment rendre positif pour moi-même et les autres ce qui m’arrive au quotidien, même les situations les plus compliquées ou dramatiques. Pour ne prendre que le seul exemple de la souffrance, Bernard a la conviction qu’elle ne doit jamais être stérile mais porteuse d’espérance et elle le peut … si on ne s’enferme pas dedans mais qu’on s’en libère…

 

En tout cela, plus qu’une démarche philosophique, c’est un style de vie qu’il vous invite à découvrir dans ce site.